Une bonne route musicale.
Stéphane
Violent, bruyant, délirant, fulgurant, débridé, sexuel, imprévisible et imparable : voilà à quoi ressemble un concert des Burnin Jacks ! Phénomène fraîchement apparu dans une scène rock parisienne que l’on croyait en fin de course, The Burnin Jacks ont su, en quelques mois d’existence sur scène, enthousiasmer un public sans cesse croissant pour un rock à la fois fier de ses références et arrogant de modernité.
The Burnin Jacks, c’est la rencontre au sommet de quatre personnalités fortes et d’influences musicales variées, autour d’un noyau dur fédérateur : le rock’n roll, dans toute son indémodable efficacité. Là-dessus se greffent une voix torride, une guitare héroïque, une présence scénique bouillonnante, une rythmique saisissante et un groove impérial, à la confluence improbable mais jouissive de la pop sixties, du hard rock, du funk et de la country.
Si la musique des Burnin Jacks se prête au live avec un indéniable succès, c’est également parce qu’elle contient des morceaux écrits avec la fougue de la jeunesse et ciselés avec une précision d’orfèvre pour faire mouche et être dansés, retenus, chantés. Cela explique que moins d’un an sépare le premier live du groupe de leur premier passage radio sur Ouï FM, en octobre 2009.
Forts d’une ascension fulgurante, de chansons accrocheuses, d’un son abrasif et d’un charisme scénique évident, The Burnin Jacks sont déterminés à aller toujours plus loin, toujours plus vite.
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Réunis pour la première fois début novembre 2005, Syd, Antoine et Félix n’en étaient pas à leur coup d’essai. Forts d’expériences diverses et d’influences hétéroclites, les Burnin Jacks ont trouvé leur premier dénominateur commun dans le rock’n roll version 1.0, qui consitua leur premier répertoire : Little Richard, Eddie Cochran, Gene Vincent, Chuck Berry… Tout en assaisonant le tout de Beatles, de Jimi Hendrix et de Deep Purple, pour se faire plaisir.
Le temps des lives venu, les compositions du groupe s’étoffent et se multiplient : si seules deux chansons sont de leur crû lors de leur premier concert en février 2009, ils ont en novembre de la même année 11 chansons à défendre sur scène, « presque trop pour un seul set », clament-ils à l’unisson.
Touchant au rockabilly (Lovely Sort Of Death, Sweat And Shout), à la country (Baby Please Turn ‘Round), au hard rock (Cheap Blonde), au funk (Caress Me) ou à la pop (My Baby's Straight), le répertoire des Burnin Jacks trouve son unité dans le jeu permanent entre une guitare lead virtuose et une voix débridée, ainsi que dans des rythmiques incisives et musclées.
Formés à l’école des « open mics » acoustiques (au Shebeen, puis au Lizard Lounge, Mecano, Truskel, Baroc’), les Burnin Jacks sont pourtant très attachés à leur formation électrique et ne donnent de concerts qu’en formation complète. Ayant écumé un grand nombre de bars de la capitale, le quintette a su également gagner les faveurs des salles de concert très tôt dans sa carrière (deuxième concert au Globo suivi de la Scène Bastille, du Gibus…pour aboutir notamment au Bus Palladium). Ils sont rejoints en septembre 2010 par Karl à la basse, après avoir longtemps changé de line up.
Emmenés par une complicité scénique née des heures innombrables passées à jouer ensemble, The Burnin Jacks ont déjà écumé plus de vingt salles, où commence à s'écrire la légende d'un groupe flamboyant au charisme ravageur, tandis que les solos de Félix et
les tags au rouge à lèvres sur le torse de Syd se suivent sans jamais se ressembler.
Stéphane G.R.V