- Divers (71)
Superskyman
Going back Malaysia
Enfin nous y revoilà ! Je dis 'nous' car nous sommes nombreux dans ma tête ou dans mon coeur...
Et là je m'abstiens, tout en retenue et pudeur, de parler des autres encore, ceux qui sont ailleurs, plus bas, dans mon sas de décompression, au taquet, prêts à livrer la course de leur vie !...
Nous y revoilà donc, dans ce pays qui m'a fait un premier effet mitigé. L'enchaînement des galères d'il y a un mois (voir dernier papier), je l'interprète aujourd'hui simplement comme çà : dans mon triste exode la Thaïlande me rappelait à son bon passé.
...
Et le retour en France alors ? Ben c'était pas mal, mais honnêtement, c'eut pu être mieux avec moins de tarés. Heureux de ne plus y vivre quoi !! Hé ! Les gaulois golios, vous n'auriez pas l'impression que l'on serait en train de vous mettre une carotte bien profonde ? Non seulement vos vies tournent pas rond, mais en plus on dirait que votre monnaie vous joue des tours.
En six mois d'absence, soit j'ai complètement halluciné, soit j'ai observé comme une sorte de migration de l'IPPC (Index Parisien des Prix à la Con) vers la Province. La carotte à 25 euros le menu, comme axiome tarifaire, çà fait un peu mal au cul pour un bouzeux provincial non ?
Mais j'oubliais à quel point les français sont devenus des veaux, illusionnés et isolés encore pour quelques uns dans leurs espoirs passés de grandeur, dans leur siècle des lumières... Sauf que là, c'est plus des lumières qui les guident, mais plutôt quelques relents de vanité, impostures déplacées, combles du vide présent semble-t-il...
Il faudra sans doute attendre encore quelque discrète dévaluation de leur monnaie pour qu'eux même se sentent dévalués, et finissent par agir, ce qui, dans ce contexte de psychologique, se résumerait par :
1- prendre conscience qu'ils marchent droit par la grâce d'une carotte bien plantée dans les méandres de leurs profondeurs
2 - se révéler à eux-même, tout d'envers, comprenant qu'alors ils avancent à reculons, plutôt qu'ils ne marchent (quand j'avance tu recules, comment veux-tu que je t'enc...le)
3 - faire amende honorable, en trouvant des excuses et en décidant de marcher sur la tête
4 - c'est à peu près tout.
Certains iront-ils peut-être jusqu'à énoncer cette terrible situation dans un blog, au risque de dégrader leur image réfractaire illuminée ; d'autres, râleront sans doute, à propos de l'injustice patente dans laquelle leur monde est tombé... d'autres resteront d'éternelles victimes... mais aucun n'agira vraiment : « j'ai une famille à nourrir, un travail précaire, des rêves en carton et des couilles vraiment pas lourdes, que voulez-vous que je fasse ? »
Je les vois bien, mes copains précaires, ces complices du mou et du flou, vas-y que tu y vas trop fort, puis pas assez, que de toutes manières, il faut se préserver pour durer : je les emmerde ! Aucune envie de durer, aucune envie de finir addict de sécurité, fragile proie médicamenteuse de la longévité à tout prix : je préfère vivre !
Sans doute certains regretteront de me voir, peut-être, dilapider ma fortune, rouler sans amasser mousse, finir même clochard qui sait ? La peur de l'incertain les figera, quelque présage Nostradamusien et apocalyptique les justifiera. La chose qu'ils ignorent, c'est que la seule vraie catastrophe, c'est leur instant présent ! Haha !! Fuckoff, no futur !!
Mais enfin, ne ferais-je pas mieux de fermer ma gueule, de respecter les diverses incarnations de la réalité, quelles qu'elles soient, et tracer ma route ? Ben c'est un peu ce que je fais à 95% de mon temps... Qu'après ici je tente d'énoncer certaines choses, c'est pas forcément un mal non ?
Mais je divague, je dix verge même je dirais. C'est pas parcequ'on a des couilles en béton armé et une trinque de vingt cinq centimètres qu'il faut forcément partir en sucette ! D'abord faire ma Linda De Souza devant ma porte, bien dépoussiérer mon paillasson, prendre ma valie en carton et accueillir mes apôtres élus dans une magnifique embrassade !
Merde, mes chevilles font mal et j'ai des enflures crâniennes, il s'passe quoi làààà !!??
…
Bon, revenons sur terre, je veux dire, la vraie planète, avec des gens normaux, qui ont prise sur la réalité. Pas celle où les serveurs vous disent qu'ils peuvent pas parce que les robots décident des prix à leur place... Si si, c'est bien la dernière méthode Parisienne en date pour rien lâcher dans les bars. Mais bon, à force de rien lâcher, ils vont finir pas plus rien avoir à tirer ces cons de Parigos. Pas même une pression.
Bref !
Donc, de retour sur terre ici à Kuala Lumpur. Alors la première chose : ben franchement, les filles sont trop moches ici !!! « Baaahhhhh » leur beugle-je en pleine gueule dès que j'en ai l'occasion... ! Nan, sérieusement, elles sont vraiment moches. Baaaahhhhh !!!! Pas belles !!!! Nez vilain, écrasé, pas droit, peau constellée de restes d'acné, corps de fatma, bref, franchement, çà donne pas envie...
Après quoi ? L'architecture ? Rien à foutre...
Si ! Y'a un truc rigolo ! ...Il y a quelques mois, lorsque j'étais encore en Thaïlande, je me demandais parfois, un peu interdit, comment pourrait bien se manifester l'improbable fusion du zen Bouddhiste et gêne Indien voisin... Il y a quelques mois je disais, car j'observais alors de rares scènes d'une autre dimension, sorte de paroxysme coïtal où quelques indiens faisaient valoir leur compétences suprêmes en bordélisation, au sein d'une communauté zen ni effrayée, ni non plus vraiment étonnée, juste un peu à côté.
Et bien ici, j'ai trouvé la réponse. Les rues tournent dans tous les sens, la plupart sont intraversables, les ponts et tunnels sont légion, les enchevêtrements de voiries inextricables. Et l'on voit toutes sortes de tronches... Cette mixuture semble, d'après mes premières observations, fonctionner. Certes pas comme on pourrait l'entendre en voyant les trains d'ici léviter sur leurs vagues d'électromagnétisme... mais fonctionner quand même. C'est juste un mix, je sais pas encore s'il détonne tout à fait comme un TGV (Tequila Gin Vodka), mais c'est un sacré mix pour sûr !
La bouffe est fort variée d'ailleurs, et combine à peu près toutes les possibilités, sans toujours mélanger pour autant torchons et serviettes, ou plutôt, choux et carottes...
Aujourd'hui j'ai visité les tours Petronas, c'est tout de même de la belle bâtisse... Oui, oui, je sais, je ne devais pas parler d'architecture... Mais association d'idées oblige, je m'y suis dégoté, un 'food court' comme ils les appellent ici... Quelque part comme au quatrième étage d'un bout de centre commercial de la taille d'un vaisseau spatial du 30ème siècle.. Un 'food court', c'est 200.000 m² aménagés rien que pour la bouffe, avec plein de petits restos rapides de styles et effets différents. Et en effet, pas mal de spécialités, depuis le Mac Do, en passant par le Balinais ou quelques subtiles variations nucléaires Japonaises...
Au détour d'un étage, j'ai aussi trouvé un bon plan appareil photo, le Canon G12. Un semi-automatique, excellente qualité, polyvalent, possibilité de prendre les photos de ce que l'on voit, pas comme cet IXUS de merde. La totale est deux fois moins chère qu'en France, je crois je vais craquer dessus... Comme çà j'aurais plus d'excuse pour pas prendre de belles photos et pour ne pas vous faire partager ici les beaux paysages de là-bas.