La Troisième Voix
Musiciens du groupe : Guitares, basse, accordéon, chant : Nicolas Stenger.
Illustration : Lise Esposito.
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Concerts
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ANAGRAMME
Paroles : Marc Dagher – Musique : Nicolas Stenger
Je voudrais que tu sois cette femme
Qui passe une main dans ses cheveux
Et qui sait ne pas faire de drame
Quand lui viennent des larmes aux yeux
Je voudrais que tu sois cette femme
Qui n’a pas souvent froid aux yeux
Et qui ne vendrait pas son âme
Au diable ni aux armes à feu
Tu es ma plus belle anagramme
Des grammes de nana merveilleux
Je n’voudrais pas faire d’amalgame
Mais dans ta mer veillent mes yeux
Je voudrais que tu aies cette flamme
Qui brillerait au fond de tes yeux
Lorsque d’un coup d’éclat de charme
Les plus beaux pions tu dames aux dieux
Je ne suis pas de ceux que l’on blâme
Oh non, je ne suis pas de ceux
Mais dès que ton signal m’alarme
Je redeviens infâme, odieux
J’irais bien enfoncer ma lame
Au plus profond de tes aveux
Pour que tu m’ouvres d’un sésame
L’étendue de ta gamme de jeux
J’irais bien rêver qu’on m’acclame
J’irais bien où et quand tu veux
Et rester fou en restant calme
Un peu de vague à l’âme au mieux
QUAND LA NUIT TOMBE
Paroles : Nikola Guljevatej Musique : Nikola Guljevatej et Nicolas Stenger
Je me suis acheté un cadeau
Un petit cadeau d’au revoir
Pour remplacer le soleil
Quand il se met à pleuvoir
Je me suis acheté une poupée en plastique
Pour te remplacer, ma chérie
Quand la nuit tombe
Dans ma chambre, où il fait bon
Doucement je l’ai gonflée
Je l’ai caressée tendrement
Patiemment sans rien oublier
Il fallait éviter tout excès de sentiment
Fallait pas qu’elle tombe amoureuse
Quand la nuit tombe
Elle me procurait simplement
Quelques grammes de plaisir
C’était bien évidemment
Tout c’que tu voulais m’offrir
C’était toi qui voulais éviter les sentiments
C’est normal, tu n’en avais pas
Quand la nuit tombe
LE BLUES DU BOUCHON
Paroles et musique : Nikola Guljevatej / Nicolas Stenger
J’suis parti d’ma campagne pour monter à Paname
Pénard dans ma bagnole sans la caravane
Ça roulait nickel sur l’A4 en Champagne
Mais à la sortie de Champs-sur-Marne…
Me voilà coincé dans un bouchon
Qu’est-ce qu’il me fait là, une queue d’poisson
Pourquoi il s’arrête, ce chauffeur bidon ?
Qu’est-ce qu’il attend, mais avance vieux c...!
Écoute-moi ce son, ce petit ronron
J’appuie en vain sur mon klaxon
Manquait plus qu’lui, ce foutu camion
Allez mon vieux, écrase le champignon !
Si t’es pas content, reste à la maison
Prends le métro, prends le train, prends l’avion
Tu te crois tout permis, tu te crois l’patron
Tu vois pas que tu me fous le blues du bouchon !
DE A À Z (abécédaire amoureux)
Paroles : Marc Dagher – Musique : Nicolas Stenger
J’ai vu des hauts, j’ai vu des bas
J’ai vu des oh, j’ai vu des ah
J’étais sans toi, j’étais sans tes
Yeux sans ta voix, j’étais bouche bée
Ne plus rev’nir, ne plus s’casser
J’en ai ma claque et plus qu’assez
Tous tes écarts, tous tes excès
À toi de voir, de décider
Sans tes affronts on était mieux
Alors reviens, oui, mais sans eux
Tu es mon chœur, je suis ta nef
Et sur toi mon cœur se greffe
Pourquoi faut-il que s’engager
Rime toujours avec danger ?
Ne vois-tu pas que l’on se fâche
Pour des broutilles que l’on se lâche
De cet amour qui nous unit
Ne soyons plus les ennemis
On nage en pleine démagogie
Et je suis à court d’énergie
Pas d’exception de notre cas
Occupons-nous de nos tracas
Si notre envol se veut nouvel
Qu’il le soit de nos propres ailes
Et si tu es sûr que tu m’aimes
Alors, crie-le, chante-le même
Rangeons nos rages, rangeons nos haines
Nous voyons bien où elles nous mènent
Et de nos bas, faisons des hauts
Comme de nos ah, faisons des oh
Car l’harmonie et le respect
Sont les mamelles de la paix
Et ensemble nous aurons vaincu
Lorsqu’ensemble nous aurons vécu
Fais-moi une place dans tes galères
À deux tu n’auras pas moins d’air
Il vient un jour où le temps presse
Un jour où l’on tient ses promesses
Un jour partir, l’autre rester
Être sûr, ou hésiter
Du premier jour où tu m’as vu
Tu m’as voulu, et tu m’as eu
Passé le temps où l’on s’aimait
Passer son temps à s’énerver
Ne sois plus trouble, ni troublée
Si tu me doubles, je m’en vais
Tes quelques ex, nos quelques rixes
Passons-les donc au rayon X
Dans ce pèlerinage vers ma Mecque
Autant de routes que d’îles grecques
Je n’ai besoin d’aucun remède
Mais de tes bras, de tes aides
EVA
Paroles : Marc Dagher – Musique : Nicolas Stenger
Quand vient la vie et va l’envie
L’envie qui vient d’Éva
J’ai des caprices qui dévalisent
Et visent un cœur qui bat
Quand vient l’envie et va la vie
La vie qui vient d’Éva
J’ai des désirs qui s’aiguisent
Parfois de haut en bas
La vie qui va
La vie qui vient d’Éva (bis)
La vie qui va
Quand vient le temps et va le vent
Le vent qui vient d’Éva
J’ai des idées qui divisent
Et attisent le débat
Quand vient le vent et va le temps
Le temps qui vient d’Éva
J’ai des envies qui se lisent
Sur ses jambes sans bas
Quand vient la danse et va la chance
La chance qui vient d’Éva
J’ai des sursauts qui me grisent
Sur des airs de samba
Quand vient la chance et va la danse
La danse qui vient d’Éva
J’ai des aveux qui se déguisent
Et que je rêve tout bas
DES VIES QUI VONT
Paroles : Marc Dagher – Musique : Nicolas Stenger
Il y a des vies qui vont
Comme s’en va le vent
Dans les voiles d’un bateau
Qui vogue vers l’avant
Des vies qu’on ne vit pas
Parfois par manque d’envie
Ou par manque de temps
Des vies qui manquent de vie
Il y a des gens qui vont
Dans ces vies à l’envers
Comme s’en va le vent
Dans le lit des rivières
Des gens qu’on ne voit pas
Parfois par manque de temps
Ou par manque d’envie
Des gens qui manquent de tant
Il y a des cœurs qui battent
Dans le corps de ces gens
Comme bat le tambour
Avant les grands moments
Qui battent de travers
Négligeant l’essentiel
Nageant dans des nuages
Leur cachant le soleil
Il y a des sentiments
Dans ces cœurs de misère
De ces gens gentiment
Boursouflés de mystère
Des sentiments si pales
Qu’on en oublie le sens
Et que du principal
On en oublie l’essence