groupe ayita
Musiciens du groupe : Ngbwa Jean Fabrice: Harpiste/interprète
Abbe Patrick: Harpiste
Adjomo Christian: Bassiste
Influences : Richard Bona, Kuti Fella, Maurice Kanté, Lokua Kanza
Site web : www.facebook.com/ayitabaka
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Concerts
Pas de concert prévuBiographie
Le groupe Ayita se définit par un type de musique expérimental fondé essentiellement sur l’alliage de la basse et d’un instrument à corde mythique pygmée baka originaire de l’Est Cameroun appelé « Ayita ». Autrefois, instrument de divination et de sacralisation, l’Ayita, cithare traditionnel, première création artistique pygmée baka, mémoire des premiers habitants de la forêt, a su traverser les âges en résistant au phénomène de l’acculturation. Permanemment en butes à la destruction de l’écosystème, l’essence destiné à la fabrication de l’Ayita appelé « Ngobo » (palétuvier) devient une denrée rare dans les campements. Cette situation s’illustre par l’abandon de l’art de la fabrication de l’Ayita et de ses techniques d’improvisation et d’accompagnement harmonique.
L’histoire du groupe Ayita, très anecdotique, commence en 2012 lorsqu’au cours d’un voyage astral, son fondateur, Ngbwa Jean Fabrice fit une rencontre étrange avec son maître initiatique. Miraculeusement, à son réveil, il se trouva en possession des connaissances musicales très particulières et originales. Son premier voyage au campement baka dans la localité de Bifolone situé dans l’arrondissement de Messamena à 250 Km de Yaoundé eut comme prétexte la rencontre de la communauté baka pour apprendre l’art de l’Ayita. Lors de son premier échange avec les Baka, il trouva une forte coïncidence : l’ancêtre de la communauté pygmée, promoteur de l’Ayita, avait un nom quasi identique au sien. De son vivant, il était connu sous l’appelation de Ngbwa Jean. Cette ressemblance contribua à l’intégration de Ngbwa Jean Fabrice dans la communauté baka qui reconnut son talent exceptionnel de l’Ayita en lui consacrant le pseudonyme de « Papa » (Père). Au cours d’un voyage vers le campement, il affronta aussi un génie de la forêt qui voulut l’empêcher de s’y rendre à vélo pour la fourniture du matériel nécessaire à la fabrication de plusieurs Ayita.
De retour à Yaoundé, sa ville de résidence, Il forma son groupe de musique qui fut baptisé «groupe Ayita » constitué de trois principaux membres que sont : Abeh Patrick, Adjomo Christian, Ngbwa Jean Fabrice.
Abeh Patrick est un ancien initié de la religion « Mbuti » qui valorise un instrument similaire appelé « Ngomo ». Son rêve de s’initier au « Ngomo » se concrétise lors de sa rencontre avec Ngbwa Jean Fabrice qui l’initie plutôt à la théorie musicale et à l’Ayita. Spécialisé dans les accompagnements, ce dernier apporte au groupe une autre approche harmonique par son jeu spécifique.
Christian Adjomo bassiste, guitariste, arrangeur et ingénieur de son du groupe est la cheville ouvrière du projet qui contribue à la modernisation effective de l’Ayita en étudiant ses conditions acoustiques et ses possibilités d’adaptation tonale avec la basse. Ses recherches aboutissent à l’élaboration d’un mécanisme de réglage définitif, à l’accordage de l’Ayita et à la variation des cordes pour un métissage de sonorité.
Ngbwa Jean Fabrice est un ancien séminariste aspirant au sacerdoce dans l’Eglise Catholique Romaine qui étudie l’Histoire des civilisations à l’Université de Yaoundé I au Cameroun et célèbre maître de chœur et chantre de la ville de Yaoundé. Il abandonne les études académiques et son rêve de prêtre pour se consacrer à la musique expérimentale.
Le projet expérimental du groupe Ayita franchit une étape importante avec l’enregistrement d'un album premier album de 10 titres dans le studio Zoom Musical Center (ZMC) le 28 Février 2013. Ce premier projet met l’Ayita accompagnant dans une diversité de rythmes internationaux et locaux au centre d’une mêlée d’instruments modernes tels que les claviers, les instruments à vent, la basse, les guitares et la batterie.
La qualité de l'album suscite un intérêt de la chaîne de radio et de la télévision nationale, la CRTV (Cameroon Radio Télévision) qui diffuse exclusivement les contenus de l'album sur tout le territoire national. L’Ayita est bien accueilli par les critiques d’art et journalistes à la CRTV tels que le Professeur Bingono Bingono François, Lazare Etoundi, Daniel Augustin Mpeck, Yvette Fru, Serge Pout qui qualifie le projet de valorisation de l’Ayita tel une initiative avant-gardiste de promotion de la culture locale. Le premier album dénommé « Ayita » suscite l’intérêt d’Absilone Technologies opérateur du Salon International de la Musique Africaine (SIMA) tenue au Cameroun en 2013. Le groupe Ayita signe avec Absilone pour la distribution numérique de son album dans les plates formes digitales associées à Believe Digital.
Pour promouvoir son premier album, le groupe Ayita a donné plusieurs concerts au Cameroun dont les plus importants sont ceux du 15 Décembre 2013 et du 28 Octobre 2014 au Palais de Sport de Yaoundé, du 25 Juin 2015 à la case des Arts du Cameroun et du 28 Juin 2015 à l’Institut Français du Cameroun.
Dans l’optique d’explorer plusieurs horizons de la musique du monde dans la simplicité la plus absolue, le groupe Ayita a continué à enrichir son répertoire en sonorités en alliant exclusivement sur la scène l’Ayita et la basse qui constituent les deux instruments de prédilection du groupe. Plusieurs expériences musicales ont été effectuées à ce sujet dans une variété de styles tels que la bossa nova, le blues, le Jazz, la ballade qui donnent une ouverture de l’instrument au monde. Les chorus de la basse et ses improvisations aux effets de surprise, donnent des couleurs rythmiques inédites aux sonorités de l’Ayita qui s’invite aussi au registre des percussions telles les cloches, avec son timbre proche du Kyoto japonais, du Balafon des Bantou de l’Afrique Centrale, de la guitare hawaïenne et de la guitare rythmique. L’Ayita s’illustre véritablement tel l’ancêtre de tous les instruments.
Face au défi de promotion, le groupe se tourne résolument vers les scènes des musiques vivantes des festivals. Après cinq années de recherche, les résultats ne sont pas seulement artistiques mais thérapeutiques.
En effet, les vertus de la musique expérimentale du groupe sont avérées aujourd’hui. La vertu la plus importante de l’Ayita est l’exorcisme. En réalité, les vibrations des cordes de l’Ayita ont une influence sur les mauvais esprits errants qui aliènent l’âme, l’esprit et le corps. L’Ayita délivre les âmes enchaînées et possédées en éloignant les esprits malveillants de sa sphère vibratoire.
La seconde vertu est le recueillement et l’invite à la concentration. Les vibrations des cordes ont une influence sur l’attitude mentale et morale de l’auditeur. L’atmosphère construite par ses ondes est celle de la forêt. L’esprit qui perçoit et capte ses vibrations est élevé vers les sphères les plus éthérés pour aller contempler les réalités subtiles des mondes des esprits purs. Les vibrations de l’Ayita participent de l’équilibre de l’âme, du corps qu’elle purifie et protège et de l’esprit qu’elle discipline et élève à la perfection, à l’envie de la connaissance.
Accessible à tous ceux qui le désirent, l’Ayita est un instrument dont l’universalité reste à démontrer sur les scènes de festivals pour le bien de l’humanité.
Pour immortaliser ses œuvres, le groupe Ayita projette d’enregistrer cent titres en 2015 dont sortira l’album « Mpele » (la forêt), qui est un projet de protection et de préservation de l’écosystème. Les titres fars enregistrés sont « Mystic River », « High Spirit », « Water », « In the sky », « Holy tree », « Ghost », « Stand-up »…, etc.
Le projet du groupe Ayita aboutira à long terme à la création d’un musée de conservation de l’Ayita en passant par le reboisement de l’essence utile à sa fabrication, la formation des écoles d’apprentissage et de fabrication, à la modernisation complète de l’Ayita.Le groupe Ayita se définit par un type de musique expérimental fondé essentiellement sur l’alliage de la basse et d’un instrument à corde mythique pygmée baka originaire de l’Est Cameroun appelé « Ayita ». Autrefois, instrument de divination et de sacralisation, l’Ayita, cithare traditionnel, première création artistique pygmée baka, mémoire des premiers habitants de la forêt, a su traverser les âges en résistant au phénomène de l’acculturation. Permanemment en butes à la destruction de l’écosystème, l’essence destiné à la fabrication de l’Ayita appelé « Ngobo » (palétuvier) devient une denrée rare dans les campements. Cette situation s’illustre par l’abandon de l’art de la fabrication de l’Ayita et de ses techniques d’improvisation et d’accompagnement harmonique.
L’histoire du groupe Ayita, très anecdotique, commence en 2012 lorsqu’au cours d’un voyage astral, son fondateur, Ngbwa Jean Fabrice fit une rencontre étrange avec son maître initiatique. Miraculeusement, à son réveil, il se trouva en possession des connaissances musicales très particulières et originales. Son premier voyage au campement baka dans la localité de Bifolone situé dans l’arrondissement de Messamena à 250 Km de Yaoundé eut comme prétexte la rencontre de la communauté baka pour apprendre l’art de l’Ayita. Lors de son premier échange avec les Baka, il trouva une forte coïncidence : l’ancêtre de la communauté pygmée, promoteur de l’Ayita, avait un nom quasi identique au sien. De son vivant, il était connu sous l’appelation de Ngbwa Jean. Cette ressemblance contribua à l’intégration de Ngbwa Jean Fabrice dans la communauté baka qui reconnut son talent exceptionnel de l’Ayita en lui consacrant le pseudonyme de « Papa » (Père). Au cours d’un voyage vers le campement, il affronta aussi un génie de la forêt qui voulut l’empêcher de s’y rendre à vélo pour la fourniture du matériel nécessaire à la fabrication de plusieurs Ayita.
De retour à Yaoundé, sa ville de résidence, Il forma son groupe de musique qui fut baptisé «groupe Ayita » constitué de trois principaux membres que sont : Abeh Patrick, Adjomo Christian, Ngbwa Jean Fabrice.
Abeh Patrick est un ancien initié de la religion « Mbuti » qui valorise un instrument similaire appelé « Ngomo ». Son rêve de s’initier au « Ngomo » se concrétise lors de sa rencontre avec Ngbwa Jean Fabrice qui l’initie plutôt à la théorie musicale et à l’Ayita. Spécialisé dans les accompagnements, ce dernier apporte au groupe une autre approche harmonique par son jeu spécifique.
Christian Adjomo bassiste, guitariste, arrangeur et ingénieur de son du groupe est la cheville ouvrière du projet qui contribue à la modernisation effective de l’Ayita en étudiant ses conditions acoustiques et ses possibilités d’adaptation tonale avec la basse. Ses recherches aboutissent à l’élaboration d’un mécanisme de réglage définitif, à l’accordage de l’Ayita et à la variation des cordes pour un métissage de sonorité.
Ngbwa Jean Fabrice est un ancien séminariste aspirant au sacerdoce dans l’Eglise Catholique Romaine qui étudie l’Histoire des civilisations à l’Université de Yaoundé I au Cameroun et célèbre maître de chœur et chantre de la ville de Yaoundé. Il abandonne les études académiques et son rêve de prêtre pour se consacrer à la musique expérimentale.
Le projet expérimental du groupe Ayita franchit une étape importante avec l’enregistrement d'un album premier album de 10 titres dans le studio Zoom Musical Center (ZMC) le 28 Février 2013. Ce premier projet met l’Ayita accompagnant dans une diversité de rythmes internationaux et locaux au centre d’une mêlée d’instruments modernes tels que les claviers, les instruments à vent, la basse, les guitares et la batterie.
La qualité de l'album suscite un intérêt de la chaîne de radio et de la télévision nationale, la CRTV (Cameroon Radio Télévision) qui diffuse exclusivement les contenus de l'album sur tout le territoire national. L’Ayita est bien accueilli par les critiques d’art et journalistes à la CRTV tels que le Professeur Bingono Bingono François, Lazare Etoundi, Daniel Augustin Mpeck, Yvette Fru, Serge Pout qui qualifie le projet de valorisation de l’Ayita tel une initiative avant-gardiste de promotion de la culture locale. Le premier album dénommé « Ayita » suscite l’intérêt d’Absilone Technologies opérateur du Salon International de la Musique Africaine (SIMA) tenue au Cameroun en 2013. Le groupe Ayita signe avec Absilone pour la distribution numérique de son album dans les plates formes digitales associées à Believe Digital.
Pour promouvoir son premier album, le groupe Ayita a donné plusieurs concerts au Cameroun dont les plus importants sont ceux du 15 Décembre 2013 et du 28 Octobre 2014 au Palais de Sport de Yaoundé, du 25 Juin 2015 à la case des Arts du Cameroun et du 28 Juin 2015 à l’Institut Français du Cameroun.
Dans l’optique d’explorer plusieurs horizons de la musique du monde dans la simplicité la plus absolue, le groupe Ayita a continué à enrichir son répertoire en sonorités en alliant exclusivement sur la scène l’Ayita et la basse qui constituent les deux instruments de prédilection du groupe. Plusieurs expériences musicales ont été effectuées à ce sujet dans une variété de styles tels que la bossa nova, le blues, le Jazz, la ballade qui donnent une ouverture de l’instrument au monde. Les chorus de la basse et ses improvisations aux effets de surprise, donnent des couleurs rythmiques inédites aux sonorités de l’Ayita qui s’invite aussi au registre des percussions telles les cloches, avec son timbre proche du Kyoto japonais, du Balafon des Bantou de l’Afrique Centrale, de la guitare hawaïenne et de la guitare rythmique. L’Ayita s’illustre véritablement tel l’ancêtre de tous les instruments.
Face au défi de promotion, le groupe se tourne résolument vers les scènes des musiques vivantes des festivals. Après cinq années de recherche, les résultats ne sont pas seulement artistiques mais thérapeutiques.
En effet, les vertus de la musique expérimentale du groupe sont avérées aujourd’hui. La vertu la plus importante de l’Ayita est l’exorcisme. En réalité, les vibrations des cordes de l’Ayita ont une influence sur les mauvais esprits errants qui aliènent l’âme, l’esprit et le corps. L’Ayita délivre les âmes enchaînées et possédées en éloignant les esprits malveillants de sa sphère vibratoire.
La seconde vertu est le recueillement et l’invite à la concentration. Les vibrations des cordes ont une influence sur l’attitude mentale et morale de l’auditeur. L’atmosphère construite par ses ondes est celle de la forêt. L’esprit qui perçoit et capte ses vibrations est élevé vers les sphères les plus éthérés pour aller contempler les réalités subtiles des mondes des esprits purs. Les vibrations de l’Ayita participent de l’équilibre de l’âme, du corps qu’elle purifie et protège et de l’esprit qu’elle discipline et élève à la perfection, à l’envie de la connaissance.
Accessible à tous ceux qui le désirent, l’Ayita est un instrument dont l’universalité reste à démontrer sur les scènes de festivals pour le bien de l’humanité.
Pour immortaliser ses œuvres, le groupe Ayita projette d’enregistrer cent titres en 2015 dont sortira l’album « Mpele » (la forêt), qui est un projet de protection et de préservation de l’écosystème. Les titres fars enregistrés sont « Mystic River », « High Spirit », « Water », « In the sky », « Holy tree », « Ghost », « Stand-up »…, etc.
Le projet du groupe Ayita aboutira à long terme à la création d’un musée de conservation de l’Ayita en passant par le reboisement de l’essence utile à sa fabrication, la formation des écoles d’apprentissage et de fabrication, à la modernisation complète de l’Ayita.