- Divers (14)
DidLec
sous les cendres...
...fument les restes d'un sorcière que même les carchats de la foule n'atteignent pas...
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C'est pire que la colère Live 2011 MMD Bagneux avec L. Mendousse au violon (Discorde)
Voici un extrait du concert donné l'an dernier pour mes 50 ans à la Maison de la Musique et de la Danse de Bagneux.
Encore un grand merci à tous les artiste participants qui ont répondu présents, même s'il y avait des absents...
Il s'agit ici d'une diatribe exacerbée et critique à l'encontre des méfaits de la société actuelle et de ceux qui nous dirigent et contre lesquels je n'ai aujourd'hui plus de mots pour en dire tout le mal.
J'ai travaillé sur ce titre, la simplicité et une relative douceur en contrepoint de la violence du texte, puissamment magnifiées par le travail fantastique de Lionel Mendousse au violon, du groupe Discorde et avec lequel j'ai joué un an.
A télécharger, commenter, partager, diffuser largement et gratuitement
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Le rat public
Le rat public
Un rat passe près d’un pot lisse.
Le rat proche rappe à plat…
Tandis que ce rat pèle, son rap hèle.
Aparté du rappeur en apparat :
Des rats j’ai pas peur ! Pépie t-il.
Alors je psalmodie des rapsodies.
Entre rap « in » en raout rapiécé
Et rap pompier pas poli,
Des rats porteurs ou raps à trier :
Ce rat public râpe tout.
© DidLec 2009
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Foutez-nous la Paix !
Foutez-nous la Paix !
Demain la paix vient à manquer : Souquez !
En sein de fée tient ce banquet : Vaquez !
Il n’est de plus urgent à s’occuper,
Que plaies d’argent, à se préoccuper…
… Encore que le temps à rattraper.
Est-ce volonté de l’humanité,
Ou la bonté de vaines vanités,
Vouloir la paix ?
D’airain sapé, quand bien flanqué : Moquez !
Les mains râpées d’une fin planquée : Raquez !
Ce sont tous ces gens qui veulent la happer,
Pas qu’indigents voulant y échapper.
Ils dis’ : La Paix !
Tous droits réservés © DidLec 2010
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Le sang froid...
Le sang-froid…
Le sang-froid peut toujours se vanter,
Faire croire, se montrer tel qu’il n’est pas,
Le sanguin ne s’irrite pas pour le hanter,
Il dénonce certains droits que l’autrel s’octroie…
Le sang-froid peut toujours se targuer
D’être meilleur, plus grand, plus fort,
Le sanguin ne cherche pas à narguer,
Il brocarde les vaniteux, les matamores…
Le sang-froid peut toujours s’amuser,
Des effets pervers de son excès de zèle,
Le sanguin considère que c’est abuser,
Que pour un rien chercher querelles…
Le sang-froid, c’est aisé, montre du doigt,
La paille dans le regard du sanguin,
Sans n’être jamais gêné, même parfois,
De la charpente qui réside dans le sien…
Le sang-froid a le courage de ses mots,
Tant et si bien qu’il signe d’un style,
Que même le sanguin, le verbe haut,
Ne sait s’il s’agit d’une dialecte reptile…
Pourtant c’est bien la langue de vipère,
Que le sanguin croit percevoir là,
Lorsque se dit, se fait par derrière,
La manigance de l’animal à sang-froid…
Tous droits réservés DidLec 2004
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La grenouille et le pot de colle
La grenouille et le pot de colle.
La grenouille au teint bellâtre se pavane sur un nénuphar,
Une quenouille d’albâtre entre ses cuisses pour gyrophare.
Le pot de colle, indolent s’agglutine, grand bien lui en fasse,
Au gros fol alezan qui butine, tout près, une soupe à la mélasse.
La grenouille s’enquit innocemment de cette ingénue aventure :
Quelle bidouille que ce débordement à la saugrenue posture ?
Le pot de colle, chafouin à souhait rétorque, mine déconfite,
Que ce dol à ces soins lui plaît, dès lors qu’elle fût contrite.
« N’est-ce point là le moindre de tes précieux soucis ? » dit-il.
C’est bien le moins de geindre, anxieux de son envie subtile,
Que de savoir ce que signifie cette singulière coutume,
Plutôt que de voir enfuie une manière à titre posthume.
Est-ce le foin qui pousse à étreindre, sérieux, ce destrier futile,
Ou coup de poing que de plaindre ce vieux qui se mutile ?
Pour surseoir à ce défi, alors la rivière lui prit costume,
Et de son plongeoir fit de cette mégère une infinie amertume.
Moralité :
Si la grenouille, le pot colle ;
Et quand la rivière contrepète, la grole et le pot de couille.
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